Les pleurs de bébé

Les pleurs font peur et sont souvent très compliqués à vivre pour les parents qui peuvent ressentir angoisse, incompréhension et impuissance.

Saviez-vous que les larmes se composent notamment de cortisol, l'hormone du stress ?

Cela signifie que les pleurs sont un moyen naturel d'éliminer les toxines, tout comme le fait notre transit.

Dans une situation de stress, les pleurs permettent de libérer une charge émotionnelle trop importante et de retrouver un apaisement, un équilibre.

La première année de bébé, les pleurs sont même leur seul moyen de retrouver un équilibre émotionnel puisqu'ils ne peuvent ni parler ni marcher.

20 à 30% des bébés ont des "pleurs de décharge" le soir. Ces enfants devraient être protégés le plus possible de toute sur-stimulation la journée, qui pourrait engendrer un sur-stress (musique, bruit de l'électroménager, nombreuses personnes présentes dans la même pièce...)

Les pleurs ont une fonction primitive de survie puisqu'ils assurent la présence de l'adulte auprès de bébé. Face aux pleurs, il est essentiel d'avoir un comportement empathique avec son bébé afin qu'il puisse se sentir en sécurité et que son cerveau intellectuel, affectif et social puisse maturer.

Les pleurs ne sont pas associés à la volonté, et ne peuvent donc pas non plus être associés à la manipulation. Le caprice chez le bébé n'existe pas.

Répondre aux pleurs de son enfant, c'est répondre à son besoin primaire de sécurité, lui permettre de développer une image positive de lui-même, qui mérite une réponse de ses parents, et renforcer le lien d'attachement parent-enfant.

Contrairement aux idées reçues, plus on répondra aux pleurs de bébé, plus il sera sécurisé et son système d'attachement développé, et moins il sera dépendant de nous.

Autorisons nos enfants à pleurer car les pleurs sont sains.

De la même manière, autorisons-nous adultes, parents, à pleurer.